Vingt sept Pieds Plats pour cette virée de 24 Km pour 650 m de dénivelé d’après Open Runner, au départ de La Gare de Périgneux.
Le temps matinal est frais mais agréable et la troupe est plutôt joyeuse. Tant mieux car la matinée est plutôt corsée avec un terrain vallonné et donc une série de montagnes russes.
Et je descends sur le Bonson, et je monte à Périgneux, et je redescends vers Renichon (ouais, c’est re-nichon), et je remonte à Miribel qui m’offre une vue splendide sur la plaine, je passe devant sa chapelle du XIIème siècle, et je descends sèchement sur l’Écolèze que je traverse pour mieux remonter près de Couhert, avant de replonger sur la Corèze, que je franchis pour mieux remonter sur Puy Marcel, avant de basculer à nouveau sur le Bonson et traverser Le Bled qui porte bien son nom, et rejoindre enfin l’ancienne voie ferrée ! OUF, j’ai pris « la lourde » comme on dit chez nous ; pire qu’avec le Grand Huit. Il est temps de se refaire une santé. Point de train à redouter, alors on s’installe sur la voie désaffectée avant de sortir le saumon pour certains et la bouillie de « j’sais pas quoi » pour d’autres ; le tout arrosé du jus de la treille.
Nous voilà donc ragaillardis, et comme il se doit nous redémarrons la chaudière pleine, avec un train de sénateurs, histoire de se chauffer à nouveau les bielles, avant de monter en charge et de filer avec un train d’enfer. Près de La Roche, nous quittons la voie qui reliait au bon temps Bonson à Sembadel, pour mieux apprécier la campagne, avant de traverser Nus en restant couverts. À La Mure, nous rejoignons pour une dernière fois la voie verte pour boucler notre journée. Et c’est au Pertuiset, sous la voie ferrée du Puy, toujours en activité celle-là, que nous faisons le plein de liquide pour ressourcer nos cellules et pérenniser notre locomotion bipédique. A. Colombet
|