Fin du Stevenson avec les EPIS du 28 au 31 mai

Lundi 28

Il est 5 h quand 7 Pieds – Plats prennent la route pour Florac, où nous allons retrouver nos 8 amis de l’EPIS, leurs 3 accompagnatrices et un 8^ème P.P. venu en camping – car. L’an passé, c’était là que nous avions arrêté notre périple. Cette année, nous finissons le chemin de Stevenson par l’étape : Florac à Saint – Jean – Du – Gard.

Il fait beau et après nous être tous retrouvés, nous réceptionnons les 3 ânes qui vont porter le matériel. 2 étaient avec nous en 2011 ; le 3^ème, Pablo est un peu le meneur et nous le mettrons en tête pour faire avancer Petit -Nuage et Nestor. Il faut les brosser (car ils sont sales) et les bâter.

C’est le départ, un peu en pagaille mais enthousiaste et gai !

Les sentiers sont agréables, souvent ombragés et larges. Dés le départ nous allons monter en pente assez douce, puis descendre vers le Tarn où nous pique – niquons vers midi. Moussa en profite pour prendre un bain de pied dans le Tarn .

         Nous quittons ce lieu pour attaquer le trajet de l’ex – voie ferrée, donc plat ! Nous arrivons à Cassagnas. Le gîte est dans l’ancienne gare. Que dire du gîte ? Nous sommes 10 dans un appartement : 8 dans une chambre et 2 dans une autre. Les 8 sont très serrés…. Les 8 autres sont dans 2 mobile -  homes.

Le repas est varié mais ne présente pas vraiment de produits régionaux !

         Mardi 29

Après une nuit chaude et un petit déjeuner assez copieux, nous continuons notre chemin, montant encore mais toujours en douceur. Nous découvrons un site préhistorique avec une tombe, dite de la préhistoire . Il y a de gros rochers et une superbe vue sur la vallée. Pique – nique au sommet, puis descente. Nous passons à Saint –Germain – de Calberte. Nous y trouvons une statue d’homme nu qui nous a amusé un moment ! Un peu de côte et une  descente, parfois difficile, jusqu’au Pont de Burgen. De cet endroit, nous avons 3 km à faire en montée pour reoindre le gîte de ce soir, en pleine nature. La Frégère – Bas est une bâtisse du XIème siècle, devenue ensuite  une magnanerie. Nous pouvons souffler dans le pré et déguster un sirop de sureau avec de l’eau fraîche. Notre hôte est sympa, il nous parle de cette magnanerie et des personnages du coin.

  L’apéritif est fait avec le sirop de sureau et un bon vin blanc. L’ambiance devient plus bruyante ! Nous allons manger dehors, un repas excellent. Hélas un orage nous oblige à rentrer pour le dessert.

         Les ânes se régalent dans le pré… et nous dormons dans un silence t

         Mercredi30

Il est 9 h, les ânes sont bâtés et prêts au départ. Le petit dej avec confitures maison variées, nous a donné du tonus et ça rigole !

         Nous montons dés le départ. Nous nous réjouissons que, comme hier, les montées soient douces. Nous ne nous fatiguons pas et c’est agréable de marcher dans des bois, sur des sentiers faciles et doux aux pieds.

         Après le casse – croûte, c’est une descente qui nous amène à Saint – Etienne – Vallée – Française et…. nous recommençons à monter, plus raide cette fois ! Il fait très chaud et certains  vont souffrir ! Enfin au sommet du Col Saint – Pierre. Ouf ! c’est l’ombre d’un bois avec une table et un banc qui nous offre le confort du repas. La montée a fatigué 3 personnes. Pilar a des nombreuses  ampoules même sous les pieds. Décision est prise d’appeler la patronne du gîte qui, volontiers, vient chercher les «  handicapés » temporaires ! Elle va leur offrir la boisson fraîche au sirop de sureau, fort appréciée…

Le reste du groupe va descendre jusqu’au gîte, à l’entrée de Saint – Jean – Du – Gard. Le temps, déjà orageux, s’aggrave et il tonne. Rapidement et 10 minutes après leur arrivée, l’orage éclate ! Des grêlons, de toutes les grosseurs. De très gros s’abattent. Une de nos voitures est touchée et le pare – brise reçoit un impact qui va nécessiter de le changer en revenant chez nous. La carrosserie va souffrir aussi ! Des branches cassent, les grêlons se projettent sur les vitres et l’herbe se pare de blanc !!!…Nous pourrons prendre quand même l’apéro dehors après l’orage. 

                L’accueil, comme à La Frégère, est agréable. La maison est un ancien moulin à huile mais aussi à farine. Le bief qui l’alimentait a repris son chemin et la maison est près de la rivière.

          Nous allons nous régaler avec un aligot très réussi et du clafoutis aux cerises. 

         La dernière soirée est agitée mais la nuit sera bonne dans des chambres confortables à 2 lits.

         Jeudi 31

         Ce matin, le petit déjeuner est encore servi avec des confitures diverses et délicieuses. Nous saluons chaleureusement nos hôtes qui ont étaient parfaits. C’est en voitures que nous nous rendons à Saint – Jean – du Gard à la recherche de l’anneau auquel, Robert Louis Stevenson a attaché son ânesse Modestine. Nous avons quelques difficultés à le trouver sur le mur, près d’une porte !

         Nous allons jusqu’à la stèle commémorative du Chemin de Stevenson, dans un parc et c’est les embrassades du départ, avec une petite émotion qui traduit notre ambiance du séjour. Tout s’est bien passé cette année encore et nous sommes prêts à envisager une nouvelle aventure en 2013 !

Stevenson a fait le même chemin que celui que nous venons de finir en partant du Monastier sur Gazeille le 22 septembre 1878. il a parcouru les 230km en 12 jours. Nous, nous l’avons en 4 fois 3 jours.

         C’est fini. Nous allons nous séparer des Epis mais nous nous retrouverons, comme d’habitude un lundi par mois. Un nouveau projet est en gestation ! lequel ? Nous le saurons bientôt, peut – être car Olga, Laurence et Sophie ont déjà des idées dans la tête ………….

 Voilà des photos prises pendant ce périple.

 Retouvailles avec les Epis    

                                         On retrouve les ânes  

Une petite pause

                                          Sur l'ancienne voie ferrée

Dernière photo du Stevenson