JEUDI 2 MAI ; 1er groupe ; ST CYR LES VIGNES le 2 mai 2019

C’est avec plaisir que nous retrouvons ce bourg haut perché dominant la plaine du Forez pour une boucle de 26 Km avec un dénivelé de 700 m sous un ciel changeant mais plutôt bienveillant.

Vingt quatre vaillants marcheurs se sont portés volontaires pour cette randonnée qui s’annonce exigeante. Sont-ils les meilleurs ? (La crème de l’élite ?), les plus fondus ? Ou tout simplement des marcheurs comme les autres qui ne se la pètent pas ? Ha ! J’adore quand Paul et Mick s’invitent à ma table… Trêve de blague ou de blog, j’écris ce que j’ai envie d’écrire, en tutoyant à mon gré le deuxième, voire le troisième degré, et en usant, et en abusant des figures de style.

Alors c’est parti, direction Nord-Est et l’inconnu (un zeugme) ; un marcheur est un marcheur (une tautologie) et il va là où son guide l’emmène (une évidence).

Et il avance le pied droit, et il avance le pied gauche, et plus il avance et plus il va loin (une polysyndète doublée d’une lapalissade).

Le temps est clément et le restera tant qu’il ne pleuvra pas (autre lapalissade ; je vous gâte).

Nous rejoignons la Toranche que nous traversons pour remonter le ruisseau du Pinay Grand et rejoindre Guyot Gros, puis le Suchet. Nous sommes déjà à 600 m d’altitude et la vue porte loin. Passée Croix Rouge, nous abordons la chapelle St ROCH en cours de restauration. De là nous poursuivons sur la Serre, puis le Fil alors que Jean-Luc joue au serre-fil à la recherche d’improbables champignons. Nous franchissons la D 389 et rejoignons le sentier botanique qui nous guide jusqu’à Viricelles pour notre pause déjeuner.

Les bancs publics du jardin éponyme accueillent sans sourciller notre mollesse fessue (une métonymie). Le premier godet vidé à la santé des présents, le premier godet vidé aussi à la santé des absents, le premier godet vidé en appelant d’autres (une anaphore), nous nous restaurons de notre pitance froide sous la chaleur d’un soleil bienveillant.

Certains mangent vite, comme d’habitude, d’autres savourent leur maigre pitance, comme d’habitude, et à la fin, le chocolat de l’un vient parfumer le gâteau de l’autre, comme d’habitude (une épiphore).

Après agapes, un marcheur repu qui regarde ses coreligionnaires et qui baille, c’est qu’il va siester (une anacoluthe).

Le temps de la sieste passé, le présent reprend le dessus, et le guide sa troupe. Nous rejoignons l’ancienne voie ferrée qui longe le ruisseau de l’Anzieux jusqu’aux Perres Bleues. Débute alors une montée sérieuse pour admirer la chapelle St PIERRE qui domine la plaine, la plaine qui nous appelle (une anadiplose).

Nous la retrouvons au lieu dit le Parc pour longer le château de Bellegarde en Forez, et rejoindre le centre-ville.

De là il nous faut, par un chemin vallonné de bonnes intentions, grimper à St Cyr les Vignes où nos chevaux fiscaux piaffent d’impatience (une métaphore).

Bravo, bravo à tous pour cette randonnée menée à un rythme soutenu ; vous êtes des vaillants, des performeurs, des gaillards, des braves (une hyperbole).

Pouvions nous finir cette journée sans se rincer le gosier ? Non ! L’Amicale bouliste de Veauche nous ouvrit grand ses portes.

Alors pour la remercier et pour plagier la figure de style de Paul Éluard (une comparaison inattendue : « La terre est bleue comme une orange »), je conclurai par « la terre est bleue comme une boule OBUT».

a c

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